Méthodologies des cas pratiques

Qu’es ce que la résolution d’un cas pratique ?

Introduction

La résolution d’un cas pratique au concours de gardien de la paix est une épreuve écrite qui permet d’évaluer les compétences des candidats à faire face à des situations professionnelles qu’ils pourraient rencontrer en tant que policiers. Lors de cette épreuve, les candidats sont confrontés à un ou plusieurs scénarios fictifs, souvent accompagnés d’un dossier documentaire limité à 15 pages contenant des textes de lois, des extraits d’articles, des graphiques ou d’autres documents pertinents.

Pour réussir cette épreuve, il est important de maîtriser les compétences suivantes :

  1. Analyser la situation professionnelle propose : Il s’agit d’examiner attentivement les enjeux, les acteurs et les contraintes de la situation pour bien comprendre les problématiques à résoudre.
  2. Hiérarchiser et synthétiser les informations : Les candidats doivent être capables de sélectionner les informations les plus pertinentes contenues dans le dossier documentaire et de les organiser de manière claire et concise.
  3. Rechercher et proposer des solutions appropriées : Les candidats doivent identifier et proposer des solutions cohérentes pour résoudre les problèmes posés dans les scénarios.
  4. Prioriser les actions nécessaires : Il est important de déterminer quelles actions doivent être entreprises en premier lieu et de planifier les étapes à suivre pour résoudre les problèmes.
  5. Prendre des initiatives : Les candidats doivent être capables de faire preuve de proactivité et d’adaptabilité face aux situations professionnelles proposées.
  6. Formuler des propositions pratiques et opérationnelles : Les réponses des candidats doivent être concrètes, réalisables et en adéquation avec les missions, la légalité et les obligations déontologiques des policiers.

En suivant ces principes, les candidats pourraient désigner leurs capacités à comprendre et à résoudre des cas pratiques dans le cadre du concours de gardien de la paix.

Même en tant que candidat externe possédant une connaissance limitée de la police nationale, il est tout à fait possible de réussir cette épreuve. Néanmoins, il est vivement conseillé d’acquérir et de maîtriser les connaissances relatives aux missions d’un agent de police.

Analyser la situation professionnelle propose

I. Lecture attentive et approfondie du sujet

Lorsque vous abordez un cas pratique, il est crucial de commencer par lire attentivement le sujet proposé. Prenez le temps d’analyser chaque mot et chaque phrase pour bien cerner la problématique et les enjeux de la situation présentée. Une lecture exigeante vous permettra de mieux comprendre le contexte, les questions posées et les attentes de l’épreuve. En accordant une attention particulière aux détails, vous serez en mesure de repérer les éléments essentiels à prendre en compte lors de l’élaboration de vos réponses. Cette étape est fondamentale pour éviter les erreurs d’interprétation et pour garantir une réponse cohérente et pertinente au cas pratique. En somme, une lecture attentive et approfondie du sujet est la première étape cruciale pour réussir l’épreuve d’un cas pratique.

II. Identification et compréhension de la situation

A. Repérage des objectifs

Lors de l’analyse d’un cas pratique, il est essentiel d’identifier les objectifs qui y sont évoqués. Ces concepts vous guideront tout au long de votre réflexion et vous permettront de structurer vos réponses de manière cohérente. Pour ce faire, repérez les termes techniques, les notions juridiques, les enjeux éthiques ou les problématiques professionnelles citées dans le sujet.

B. Analyse de la pertinence des concepts clés

En saisissant la signification de ces concepts et leur pertinence pour le cas présenté, vous serez en mesure de mieux cerner les aspects importants à prendre en compte dans votre analyse. De plus, cette démarche vous aidera à développer des arguments solides et à vous appuyer sur des références pertinentes pour soutenir votre raisonnement. En résumé, l’identification des objectifs d’un cas pratique est une étape primordiale pour aborder l’épreuve.

Hiérarchiser et synthétiser les informations

I. Techniques de repérage et d’annotation des documents importants ».

Afin d’optimiser le repérage des documents à citer, équipez-vous de cinq surligneurs aux couleurs distinctes (telles que le rouge pour les références au sujet 1, le bleu pour le sujet 2, etc.). Il est possible que certains textes du corpus soient utilisés à plusieurs reprises pour des sujets distincts (par exemple, les articles 40 et 78 du CPP qui assument la fonction de gardien et l’article 53 du CP défini le flagrant délit). Dans ce cas, n’hésitez pas à marquer un, deux ou trois traits de surligneurs aux couleurs variées en marge, en face des passages concernant les sujets 1, 3, 5, et ainsi de suite.

II. Établir des liens entre les objectifs et les documents fournis

Après avoir identifié les objectifs d’un cas pratique, il est important d’établir des liens entre ces objectifs et les documents fournis dans le dossier. L’objectif est de déterminer comment les informations contenues dans les documents peuvent éclairer, appuyer ou contredire les objectifs que vous avez identifiés. Pour cela, analysez attentivement chaque document en gardant à l’esprit les objectifs. Identifiez les passages pertinents qui se rapportent directement aux objectifs et notez les références pour faciliter leur utilisation ultérieure dans votre réponse.

III. Organiser vos idées et structurer votre réponse

Une fois que vous avez identifié les objectifs et établi des liens avec les documents fournis, il est temps d’organiser vos idées et de structurer votre réponse. Commencez par élaborer un plan détaillé qui met en évidence les arguments principaux que vous souhaitez développer pour répondre aux questions posées. autoriser à organiser vos idées de manière logique et cohérente, en veillant à ce que chaque argument soit étayé par des éléments provenant des documents fournis ou de vos connaissances générales.

IV. Rédiger une réponse claire et argumentée

En suivant votre plan et en vous appliquant sur les objectifs, les documents fournis et vos connaissances générales, rédigez une réponse claire et argumentée pour chaque question posée. Assurez-vous d’utiliser un style rédactionnel précis et professionnel, en évitant les abréviations et le jargon inutile. Il est essentiel de citer correctement les sources et de faire référence aux documents lorsque cela est pertinent pour soutenir vos arguments. Enfin, veillez à répondre de manière complète et approfondie à chaque question posée, en démontrant une compréhension approfondie du cas pratique et des objectifs en jeu.

Rechercher et proposer des solutions appropriées

Pour répondre aux questions de mise en situation professionnelle, suivez une approche méthodique et simplifiée. Les situations réalistes reflètent une compréhension, une analyse et une résolution de la situation en tenant compte des actions prévues. Il est judicieux d’organiser vos réponses en commençant par un diagnostic, puis en évaluant la situation avant de proposer une ou plusieurs solutions.

Voici les étapes à suivre pour répondre aux questions :

  1. Mentionnez vos sources (numéro de document, textes de loi, extraits d’articles ou de livres) en utilisant des guillemets pour les citations directes. Utilisez des crochets pour condenser ou simplifier les citations en éliminant les éléments non pertinents.
  2. Démontrez votre discernement et votre intégrité morale dans vos réponses.
  3. Familiarisez-vous avec les principes déontologiques et les responsabilités de la police.
  4. Recherchez la solution qui favorise l’intérêt général, l’intégrité des agents publics et la légalité.
  5. Tenez compte des obligations associées à la profession policière, telles que le travail en équipe, les mutations, la hiérarchie, les astreintes et les rappels sur les repos.
  6. Accordez la priorité à l’étude des aspects déontologiques en examinant des cas concrets.
  7. Consultez la presse écrite sur les fautes professionnelles commises par les policiers pour mieux comprendre et anticiper les erreurs à éviter.
  8. Abordez avec nuance et honnêteté les questions déontologiques en vous rendant plus efficace sur des principes de base, des droits et obligations des policiers et des sanctions administratives potentielles.
  9. Exprimez votre point de vue personnel de manière nuancée dans les questions nécessitant une prise de position. Évitez d’être excessivement critique ou agressif dans vos propositions.
  10. Utilisez des connecteurs logiques pour diversifier votre argumentation et aborder différents aspects (par exemple, « dans ce cas… », « en raison de… », « en poursuivant notre action »…).
  11. Soyez précis et factuel dans votre réponse.
  12. Relisez-vous pour présenter un travail exempt d’erreurs orthographiques et syntaxiques.

Prioriser les actions nécessaires

Les situations trouvent leur résolution légale dans les articles, circulaires et décrets du corpus. Les candidats doivent s’y référer pour justifier leurs décisions. Une expertise juridique n’est pas nécessaire pour réussir ce sujet. Cependant, les candidats au concours de gardien de la paix respecteraient les principes fondamentaux des procédures pour se conformer à la légalité, la déontologie et la sécurité de la police et adopteraient une posture professionnelle qui distinguera leur copie.

Observez et envisagez la situation, en tenant compte de tous les paramètres pour prendre la décision appropriée : contexte de travail, lieux, circonstances, etc.

a) Le contexte de travail : Considérez le rôle et la position du gardien de la paix (en patrouille, en Police de Sécurité du Quotidien, stagiaire, en repos, en congé, etc.). Le contexte professionnel influencera les actions à entreprendre et les responsabilités à assumer.

b) Les lieux : Prenez en compte l’environnement de l’incident (zone urbaine, quartier sensible, route à forte circulation, stationnement, accueil au poste de police, etc.). Les lieux peuvent avoir un impact sur les ressources disponibles, les risques encourus et les mesures de sécurité à mettre en place.

c) Les circonstances : Tenez compte des situations particulières telles que le plan Vigipirate, les alertes attentats, l’état d’urgence, etc. Ces circonstances peuvent modifier les priorités, les procédures à suivre et les niveaux d’intervention.

En examinant tous ces éléments contextuels, vous serez en mesure de prendre des décisions éclairées, adaptées à la situation spécifique et en conformité avec les procédures légales et déontologiques. Une évaluation précise de la situation vous permettra également de mieux anticiper les conséquences de vos actions et de minimiser les risques pour vous-même et les autres personnes impliquées.

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